Avant de produire en masse, il est important de vérifier qu’un produit correspond à différentes normes. Comment en être certain ? La 3D peut-elle venir en aide aux entreprises, en ce sens ?

A quoi sert la fabrication d’un prototype ?

Aucune marque automobile ne prendrait le risque de mettre sur le marché un véhicule qui ne répondrait pas à différentes normes. C’est d’ailleurs le cas dans tous les domaines professionnels pour lesquels il est nécessaire de sortir de nouveaux produits régulièrement. Surtout si ces produits ont pour vocation d’être utilisés par le grand public.

Normes esthétiques, mais aussi technologiques, de sécurité ou environnementales, tous les voyants doivent être au vert pour passer à la production en série.

C’est pourquoi il est impératif de faire procéder à la réalisation d’un prototype ; sorte de modèle ou de numéro 1 qui sert à valider tous les points de vérification.

Dans le cas d’une voiture, il peut être fixe (on peut alors ne vérifier que son aérodynamisme, ses formes) ou roulant. Dans ce deuxième cas, il est possible de le tester en situation réelle ; ce qui est préférable aussi bien pour le constructeur que pour le futur acheteur.

Le prototype peut servir de représentation du savoir-faire d’une marque, lors d’événements ou de salons.

La fabrication d’un prototype représente un coût important dans le processus global de création. L’impression 3D permet maintenant de répondre aux exigences d’une clientèle qui se veut extrêmement compétitive.

Impression 3D et prototypage : les avantages

La réalisation d’un prototype se fait en plusieurs étapes. Il faut que le client envoie les fichiers 3D à une entreprise spécialisée qui va l’intégrer dans le logiciel 3D. Le matériel informatique, relié à des machines-outils de précision (fraisage à 3 ou 5 axes), leur ordonne numériquement de procéder à la fabrication. L’usinage consiste en le fait d’enlever, par le biais de copeaux, de la matière dans une forme brute, afin de conceptualiser une forme précise.

L’impression 3D Paris à compris que le prototypage rapide permet de gagner un temps considérable. Un facteur essentiel dans des secteurs souvent très concurrentiels. Il est possible de réaliser un prototype de toutes tailles en quelques jours seulement. Un processus qui demande quelquefois plusieurs semaines, pour un prototypage « classique ».

Les imprimantes 3D qui peuvent désormais travailler sur toutes sortes de matières premières (mousse, résine, bois, aluminium…), avec la fabrication additive, limitent la perte de matière, ce qui réduit les coûts de fabrication. Un deuxième atout à ne pas négliger.

Enfin, au contraire des méthodes de travail plus conventionnelles, il est possible, à tous les stades de la fabrication avec les imprimantes 3D de changer des cotes si l’on s’aperçoit d’une erreur ou si l’on estime que des dimensions revues peuvent améliorer l’aspect visuel ou les performances techniques d’un objet.

L’impression 3D répond aussi bien aux exigences de reproduction à l’identique qu’à la volonté de la création pure. Elle trouve donc naturellement sa place dans les moyens de production actuels et tend à devenir une norme, dans les secteurs en plein développement.